Publié le 18 avril 2025
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Une semaine après que Joseph Kabila a annoncé son retour en RDC, des perquisitions ont eu lieu dans deux de ses propriétés, a appris, jeudi 17 avril, l’AFP auprès d’un porte-parole de la famille Kabila. Selon Adam Shemisi, porte-parole de Marie-Olive Lembe Kabila, l’épouse de l’ancien président , « jeudi matin, les services de sécurité ont informé le gérant de la ferme de Kingakati qu’une perquisition était prévue ».
Située à 80 km à l’est de Kinshasa, cette propriété a longtemps été le lieu de rassemblement des membres du mouvement politique de Joseph Kabila, le Front commun pour le Congo (FCC). « Des entrepôts, conteneurs, locaux et véhicules présents dans la concession, en majorité occupés par des locataires, ont été fouillés », a également indiqué Adam Shemisi, dont les propos ont été relayés par Actu CD.
Mardi 15 et mercredi 16 avril, des équipes des services de renseignement avaient déjà perquisitionné une concession appartenant à la famille Kabila dans la capitale. Les enquêteurs avaient affirmé être à « la recherche des effets ou matériels militaires qui auraient été volés ou dissimulés », selon Adam Shemisi. « Rien de compromettant n’a été trouvé », a-t-il assuré.
Dans une correspondance adressée à Jeune Afrique, début avril, celui qui est sénateur à vie justifiait son choix de rentrer en RDC en expliquant qu’il souhaitait « contribuer à la recherche de la solution », tandis qu’une partie de l’est du pays est sous le contrôle du groupe rebelle M23, et que le conflit perdure.
Mais, alors que le président Félix Tshisekedi peine à trouver une sortie de crise, malgré les discussions visant à former un gouvernement d’union nationale, Joseph Kabila reste accusé par le chef de l’État de soutenir les rebelles du M23 et de préparer une « insurrection ». D’ailleurs, l’ex-président n’a pas précisé si son retour via « la partie occidentale » du pays se ferait par des territoires contrôlés par Kinshasa ou par la rébellion.
(Avec AFP)