L’Institut National de la Femme (INF) n’est pas resté insensible au décès tragique de la nourrice tuée à coups de machette, le lundi 7 avril dernier, à Sado dans la commune d’Avrankou. Plus d’une semaine après cet incident malheureux, l’INF s’est rendu, hier mardi 15 avril, au chevet de la famille de la victime pour lui présenter ses condoléances et manifester son soutien.
L’objectif principal de la visite de la délégation conduite par la Secrétaire Exécutive de l’INF, Flore Djinou, est de prendre les nouvelles du nourrisson d’un mois, dont la maman a été tµée. Aussi, s’agissait-il, de présenter les condoléances de l’INF à la famille de la victime.
« L’INF est solidaire à la famille et est totalement disposé et disponible à accompagner la famille de la victime à bénéficier de l’assistance psychologique, de tout le suivi, de bénéficier de l’assistance juridique et judiciaire durant tout le processus mais aussi au-delà », a déclaré Flore Djinou, au sortir de cette visite.
A cet effet, la Secrétaire Exécutive informe que l’institut a déjà adressé une manifestation d’intérêt au procureur du tribunal de Porto Novo, afin de se constituer partie civile aux côtés de la victime pour que les auteurs de ce « crime crapuleux », puissent faire face à la justice.
« L’INF mettra à disposition des autorités judiciaires, tout le dispositif dont ils auraient besoin et qui pourrait aider à pouvoir donner accès à la justice à cette famille », ajoute-t-elle, affirmant qu’ « il est temps que ce genre de crime crapuleux, de féminicide cessent dans notre pays ».
Il faut rappeler que la présumée meurtrière a été interpelée par la police républicaine, le lendemain de son forfait, à son domicile à Djègan-Kpèvi, dans la ville de Porto-Novo. Soumise à un interrogatoire, elle est passée aux aveux, en citant plusieurs complices. Elle a également affirmé que l’enfant se trouve déjà au Nigeria, entre les mains d’un réseau de trafiquants d’enfants.
Elle est actuellement placée en garde à vue et sera présentée dans les prochains jours au procureur de la République. En attendant, les investigations se poursuivent pour démanteler tout le réseau de malfaiteurs.