A un an de la fin du mandat du président de la République, Patrice Talon, c’est l’effervescence au sein des formations politiques. Chacun affûte ses armes tant à la mouvance qu’à l’opposition pour attirer la sympathie des électeurs.
Des rencontres, des tournées, des meetings, des prises de contact et autres deviennent de plus en plus intenses sur le terrain. Du côté de la majorité présidentielle, on œuvre pour que la « Dynamique Talon continue ». C’est le cas du Secrétaire général adjoint porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji qui, face aux jeunes de la commune d’Athiémé, a déclaré. « Il faut tout faire pour que ce qui a commencé se poursuivre ». Car, dit-il, “ si on arrête, si on retourne à nos anciennes pratiques, on aurait souffert pour rien “. Ce refrain, le parole-parole du gouvernement le chante dans toutes les communes où il est passé depuis quelques semaines. Il ne manque pas de vanter le bilan des actions entreprises par le chef de l’Etat depuis 9 ans.
Entre autres, les cantines scolaires, la satisfaction des attentes des travailleurs notamment des enseignants, la construction des infrastructures dans tous les départements du Bénin, de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), le Centre Hospitalier International de Calavi (CHIC) et la Nouvelle cité de Ouèdo etc.
Les ministres-conseillers aussi
Aujourd’hui, tous les 12 ministres-conseillers nommés par le président Patrice Talon parcourent les hameaux pour prêcher la bonne nouvelle. Des grandes annonces ont commencé par pleuvoir. C’est le cas par exemple de la ministre-conseillère à l’Enseignement Supérieur et à la recherche scientifique Sèdami Mèdégan Fagla qui, au cours de l’émission “Entretien Grand Format “ de Bip Radio du dimanche 06 avril 2025, a annoncé l’achat de 30 bus de transport d’étudiants d’ici septembre.
Il ne faut pas oublier Bertin Koovi qui se proclame président de la « Dynamique TALON continue ». Ce dernier a, lors d’une conférence de presse animée le lundi 10 février 2025 à Cotonou, affirmé que “le Bénin a besoin de continuité, de cohérence dans ses réformes et d’une vision à long terme”, c’est pourquoi selon lui, il est impératif que le président Talon reste au pouvoir après 2026 pour au moins un mandat supplémentaire de 5 ans voire 10 ans.
Tous les ministres-conseillers sont sur le terrain. Entre éloges et constats, ils sont naturellement sous le charme du patron de la mouvance. A y voir de près, leur comportement sur le terrain frise une campagne avant l’heure.