Poursuivis pour « atteinte à l’exercice du droit électoral, non dénonciation d’activités de nature à nuire à La Défense nationale, trafic de munitions, incitation à la commission d’actes terroristes, attroupement interdit », 42 jeunes comparaissent devant le juge de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), ce vendredi. Ils ont été interpellés au cours de la présidentielle d’avril 2021. Proches de l’opposition, ils ont, il y a quelques mois, adressé plusieurs lettres au président de la République afin de bénéficier de sa clémence et recouvrer leur liberté.
En outre, lors de leur dernière audience de novembre 2023, au palais de la Marina, l’opposition dirigée par l’ancien président, Boni Yayi a plaidé leur cas.