Le 6 mars, les Sénégalais ont vécu une drôle de journée. Alors que, dans la matinée, le Conseil constitutionnel a de nouveau contredit le pouvoir en rejetant les conclusions d’un bref dialogue national qui recommandait l’organisation du scrutin présidentiel le 2 juin, ils s’endorment en ayant en tête deux dates concurrentes pour l’élection. Avec celle du 24 mars, choisie par Macky Sall en Conseil