Le journaliste tchadien Idriss Yaya et sa famille ont été tués à leur domicile de Djondjol, à 12 kilomètres de la ville de Mangalmé, dans le centre du Tchad. © Google Maps
Publié le 9 mars 2024
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« Le journaliste Idriss Yaya de la Radio Communautaire de Mongo a été tué par balles, ainsi que son épouse et leur petit garçon » de quatre ans, écrit RSF dans un communiqué, précisant que les faits se sont produits le 1er mars à Djondjol, dans le centre du pays. Idriss Yaya, ajoute l’ONG, « avait déjà été menacé et agressé » notamment « en raison de sa couverture des conflits régionaux intercommunautaires » dans le pays.
#Tchad : Idriss Yaya, journaliste de la radio communautaire de Mongo, son épouse et leur fils ont été abattus à leur domicile. RSF appelle les autorités 🇹🇩 à traduire les responsables en justice et à protéger les journalistes.👇https://t.co/ybqqS3pf0F pic.twitter.com/UPnIp9OugF
— RSF (@RSF_inter) March 8, 2024
« Le journaliste a été assassiné après que son nom ait été mentionné » sur les réseaux sociaux « comme étant la source d’une information sur l’acquisition illégale d’armes par des membres de la communauté ethnique des Moubis », ajoute RSF.
Neuf suspects arrêtés
Neuf personnes suspectées d’avoir « prémédité le meurtre » ont été arrêtées et sont interrogées par la police locale pour « déterminer toutes les responsabilités dans ce drame », indique l’ONG.
Cet assassinat vient « rappeler cruellement les terribles dangers auxquels les professionnels des médias sont confrontés dans les régions du Sud, mais aussi du centre du Tchad, où sévissent de fréquents conflits intercommunautaires », déplore Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF.
(Avec AFP)