Au Maroc, Amal El Fallah Seghrouchni ou le rêve d’un hub africain de l’intelligence artificielle

Petite, Amal El Fallah Seghrouchni voulait faire du théâtre. Mais son père, un alem (savant musulman) conseiller à la Cour suprême de Rabat – qui, en outre, a été l’un des fondateurs du premier conseil des Oulémas à Tétouan –, l’a orientée vers les mathématiques, domaine dans lequel elle excellait. « Il considérait que le plus bel héritage qu’il pouvait laisser à ses enfants, c’était la science, et nous devions aller le plus loin possible dans nos études. Si nous n’étions pas bons à l’école, nous n’avions pas droit au chapitre », concède t-elle.