Le 20 octobre, les avocats de l’État nigérien ont rejeté les allégations de ceux de Mohamed Bazoum – ici, lors d’une rencontre avec les ministres français des Affaires étrangères et de la Défense à Niamey, en 2022 – selon lesquelles l’ex-président nigérien serait détenu arbitrairement. © BERTRAND GUAY/AFP
Publié le 6 novembre 2023
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Réunis à Dakar lundi 6 novembre, les avocats de Mohamed Bazoum ont demandé à la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sa « libération immédiate » et le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger. Le pool, mené par le Sénégalais Seydou Diagne, réunissait les avocats Moussa Coulibaly (Niger), Florence Loan (Côte d’Ivoire) et Brahim Ould Ebety (Mauritanie), et a présenté ses arguments aux juges d’Abuja en visioconférence.
Les avocats de Mohamed Bazoum n’ont pas pu s’entretenir avec leur client avant cette audience. Selon eux, voilà plusieurs jours qu’ils n’ont « plus de contact » avec l’ex-président nigérien, déposé le 26 juillet par le général Abdourahamane Tiani et sa junte, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie.
Retenu avec sa femme et son fils par les militaires depuis plus de cent jours, Mohamed Bazoum est accusé