Joseph Stilitz, à Cernobbio, en Italie, en 2023. © Nicola Marfisi/AGF/SIPA.
Publié le 19 octobre 2023
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« Trop peu de restructuration de la dette, trop tard ». Le constat du prix Nobel de l’Économie est sans appel. « Nous n’avons pas de cadre pour la restructuration de la dette des États souverains », a expliqué Joseph Stiglitz, invité du Columbia Global Centers le 16 octobre, à Paris.
Pourquoi attendrions-nous d’un marché financier dysfonctionnel qu’il fasse du bon travail pour financer un bien public mondial tel que le climat ?
Il a déploré l’absence de mécanismes internationaux qui entrave les perspectives de finances publiques viables en Afrique, et celles d’une contribution à la transition vers l’énergie propre. La difficulté de coordination entre divers créanciers, dont la Chine et les fonds spéculatifs occidentaux qui « ne font confiance à personne d’autre », rend la restructuration de la dette plus difficile, a-t-il précisé.