Shireen Abu Akleh, journaliste palestino-américaine pour la chaîne d’information Al Jazeera English, elle est morte le 11 mai en exerçant son métier à l’âge de 51 ans.
À peine quelques jours après la Journée mondiale de la liberté de la presse, qui a lieu tous les ans le 3 mai, la presse étant largement considéré comme le 4 ème pouvoir pour contrôler les trois autres qui incarnent l’état, elle doit impérativement disposer de la liberté d’informer. Cette journaliste était sur le terrain et faisait son travail au moment où elle a été tuée d’une balle.
Mercredi 11 mai au matin, Shireen Abu Akleh, vêtue d’un gilet pare-balle siglé « press » et coiffée d’un casque de reportage, a été touchée par une balle au niveau de la tête alors qu’elle couvrait les raids de l’armée israélienne dans le camp de réfugiés de Jénine, une ville au nord de la Cisjordanie. Transportée à l’hôpital Ibn Sina de Jénine, les médecins n’ont pu que constater son décès à son arrivée.
Pour l’heure, l’origine du tir contre Shiren n’est pas claire et seul un examen balistique pourrait apporter la réponse que tous attendent. Mais le Conseil de sécurité de l’ONU a immédiatement condamné à l’unanimité « le meurtre » de la journaliste de 51 ans et a réclamé « une enquête transparente et impartiale ».