Ce samedi 2 septembre, en fin d’après-midi, ils sont encore quelques centaines d’électeurs massés devant les grilles de l’université Pigier, au Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan. À une heure de la fermeture des bureaux de vote, officiellement prévue à 17 heures, la fatigue et la colère se lisent sur les visages. Certains d’entre eux sont arrivés très tôt le matin, mais les bureaux n’ont ouvert que dans l’après-midi. Résultat : une foule surchauffée, des policiers débordés et des agents électoraux sous pression.
Qu’est-ce qui a causé ce retard et provoqué cette pagaille ? Des tablettes défectueuses, des agent électoraux en retard, des soucis d’organisation ? « Un peu de tout cela », reconnaît à demi-mot un responsable de la sécurité.