Hier au tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey-Calavi, les protagonistes impliqués dans le dossier lié à « une bavure militaire » étaient chez le procureur Aubert Kodjo.
Le procureur du tribunal d’Abomey-Calavi a écouté tous ceux qui sont impliqués dans le dossier liés à « une bavure militaire » dans le village dénommé Glo-Tokpa, commune d’Abomey-Calavi, le samedi passé. En cause, un malentendu qui a débouché sur une bavure militaire.
Selon les informations recueillies auprès d’un élu local, deux jeunes étaient assis en train de fumer la cigarette non loin du domicile de la militaire. Dans un premier temps, elle les a aperçus et leur a intimé l’ordre de quitter. Par opposition, les deux lui ont fait comprendre qu’ils sont dans un espace public et non devant son domicile. C’est alors qu’elle serait rentrée dans sa chambre et a sorti son arme. En un éclair, le coup est parti et l’un des jeunes a été atteint au niveau du bras, (selon les images qui ont circulé et brandies par des témoins de la scene). Conduit au soin, il sera plus tard emmené chez les tradithérapeutes pour continuer les soins.
La justice saise, s’en est mêlée
Saisi du dossier, le commissariat d’Akassato a ouvert une enquêté. Autant des proches de la victime que la militaire, chaque camp est passé faire sa déposition. Le commissaire a aussi écouté le chef village Glo-Tokpa, Monsieur Séverin Houngbèmè. Mais depuis hier, l’Investigateur a appris que le dossier est transféré devant le procureur du tribunal d’Abomey-Calavi. Les protagonistes ont été écoutés et seraient tous rentrés. Certes la militaire soutient qu’elle aurait été agressée et a donc réagi à travers un coup de semonce (NDRL tir de dissuasion), mais le camp d’en face soutient le contraire. Seule la justice pourra dénouer ce différend entre deux camps qui s’accusent.