À la cérémonie d’investiture de Recep Tayyip Erdogan, le 3 juin, à Ankara, c’est l’Afrique qui aura constitué le premier contingent des amis de la Turquie, avec 17 chefs d’État, Premiers ministres ou présidents de Parlement sur les 47 présents. À la Grande Assemblée de Turquie, puis au dîner d’État donné au palais de Çankaya, les présidents des républiques d’Asie centrale étaient, eux, au grand complet, aux côtés du duo inattendu formé par le président de l’Azerbaïdjan et le Premier ministre de l’Arménie.
À Lire
Turquie-Afrique : l’offensive de charme de Recep Tayyip Erdogan
L’Europe de l’Est et des Balkans était elle aussi largement représentée, de la Bulgarie à la Hongrie, en passant par la Russie et l’Ukraine, deux belligérants avec lesquels la Turquie entretient des relations cordiales et avec qui elle parvient à maintenir une position d’équilibre. Plusieurs États du Golfe et du Moyen-Orient (Émirats arabes unis, Oman, Iran, Irak et Liban), ainsi que d’Asie (Chine, Pakistan…) avaient dépêché de hautes personnalités.