La France a exprimé sa préoccupation concernant le déploiement d’armes nucléaires tactiques russes en Biélorussie, le considérant comme une menace pour la sécurité européenne. Le représentant permanent de la France auprès des Nations unies, Nicolas de Rivière, a déclaré vendredi lors d’une conférence de presse que la France demandait l’abandon de ce projet. Cette déclaration intervient alors que la situation entre la Russie et l’Occident est tendue depuis plus d’un an en raison de la guerre lancée par la Russie en Ukraine. Les sanctions à l’encontre de la Russie et de certains dirigeants russes ont été renforcées, et la pression continue de monter.
L’Union européenne (UE) a également menacé de sanctionner la Russie si elle déploie des armes nucléaires en Biélorussie, pays dirigé par l’allié russe Alexandre Loukachenko. Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, a publié un message sur Twitter avertissant que le déploiement d’armes nucléaires russes en Biélorussie constituerait une escalade irresponsable et une menace pour la sécurité européenne. Il a ajouté que l’UE était prête à répondre par de nouvelles sanctions si nécessaire.
La Russie, quant à elle, n’a pas tardé à réagir. Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a déclaré à la presse que les réactions internationales n’auraient pas d’impact sur les plans de la Russie. Le président russe Vladimir Poutine avait annoncé un accord avec la Biélorussie pour déployer des armes nucléaires tactiques sur le sol bélarussien en réponse à l’intention du Royaume-Uni de fournir des armes à uranium appauvri à l’armée ukrainienne.