«
J’ai fait mon travail. Reprenez le vôtre ». C’est la phrase fétiche qui
a soulagé Paul Barthélemy. Un noir vendredi au Cameroun. Le 6 avril 1984 en
était un et restera à jamais gravé dans l’histoire politique de « la
charnière de l’Afrique ». Moins de deux ans après son arrivée au pouvoir,
Paul Biya échappe de peu à une tentative de coup d’État. Une attaque coordonnée
par des officiers de la Garde républicaine, originaires du Nord, avec le
soutien supposé de l’ancien président Ahmadou Ahidjo.